L’AFH, c’est un mouvement composé de bénévoles et d’adhérents passionnés soutenus par des salariés engagés. Ce travail en commun est une grande force et une nécessité. L’AFH, c’est aussi une aventure. Une aventure collective exceptionnelle. Un espace d’échange, d’expertise et d’action au service de tous. Elle est ce que nous sommes et ce que nous voulons qu’elle soit. Elle est la maison de tous, elle n’appartient à personne. Soutenue par des valeurs, guidée par une vision et façonnée par ceux qui, à un moment, l’incarnent, l’AFH est notre maison commune.
En octobre 2012, j’ai eu la chance de devenir président du mouvement associatif qu’est l’AFH. Cette période a été une joie profonde et une passion. J’ai pu maintenir en moi, pendant presque 6 ans, un élan dans l’action parce que j’étais porté, d’abord par l’histoire de plus de 60 ans de l’association, et aussi par les précédents présidents qui m’ont accompagné. Je pense en particulier à Bruno de Langre, Edmond-Luc Henry et Norbert Ferré. Ils ont été des exemples et des soutiens. Cet élan, je n’aurais pu l’avoir sans qu’il soit collectif : je pense à tous les membres du Bureau avec qui j’ai travaillé et je les remercie tous et toutes pour leur engagement. Je remercie pour son soutien et sa vigilance de chaque instant le conseil d’administration de l’AFH. Je remercie enfin l’ensemble des salariés pour le soutien continu à notre cause.
Ce temps-là s’achève pour moi au prochain congrès de l’AFH, avec émotion car c’est une chance d’avoir pu être l’un de ceux qui ont porté la voix de tous. Nicolas Giraud se présente avec une équipe renouvelée et si vous l’élisez, il trouvera grâce à nous tous sa place et l’énergie nécessaire. Je serai à ses côtés pour l’aider. Son projet est ambitieux et constitue une chance pour l’AFH. En outre, et pour la première fois, l’AFH serait présidée par une personne touchée par la maladie de Willebrand. Ce changement est aussi symbolique. À l’heure où l’hémophilie est sur le point de connaître des avancées thérapeutiques majeures, élire Nicolas Giraud, c’est dire que notre travail continue au service de toute la communauté, sans exception. C’est continuer le combat pour les personnes atteintes d’hémophilie car beaucoup reste à faire et, pour tous ceux qui n’ont pas encore accès à ces progrès, c’est rendre celui-ci possible pour eux demain.
Je souhaite le meilleur à la nouvelle équipe. Je vous remercie de tout mon cœur pour ces années passées, qui resteront en moi pour la vie. Merci.
