Récemment, nous avons rencontré Jean-Marc Tassain, récemment bénévole au sein de l’AFH. Nous avons pu échanger avec lui et comprendre son point de vue.
Vous avez rejoint l’AFH il y a quelques semaines au titre du mécénat de compétence, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 63 ans, je suis marié et père de deux grands garçons. Je suis porteur d’une maladie hémorragique rare, l’afibrinogénémie, détectée suite à une chute grave quelques mois après ma naissance. Depuis cette époque, je suis membre de l’AFH, du fait de mes parents d’abord puis à titre personnel depuis que je suis entré dans la vie active.
Dans un cadre professionnel, j’ai travaillé successivement dans les métiers du conseil, l’entrepreneuriat (création puis cession d’une entreprise) et les services financiers.
Comment vous est venue l’idée de rejoindre l’AFH ?
Depuis toujours, je souhaitais aider l’AFH mais étais très pris par ma vie professionnelle.
Il y a quelques années, j’ai participé ponctuellement à des actions de mon Comité (IDF) et, lecteur régulier de la revue et des newsletters, je déplorais de ne pas pouvoir consacrer plus de mon temps aux actions de l’Association.
Mon employeur (La Banque Postale) souhaitant développer le mécénat de compétence, j’ai demandé, lors de mon point RH annuel, à pouvoir bénéficier du dispositif et être mis à disposition de l’AFH. C’est le cadre idéal pour retrouver du temps et faire bénéficier l’Association de mes compétences acquises tout au long de ma vie professionnelle.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos missions au sein de l’AFH ?
J’ai rejoint l’AFH pour m’engager directement auprès de Nicolas Giraud, le Président, des membres du Bureau et du conseil d’administration pour renforcer le fonctionnement de la gouvernance de l’association. A ce titre, je vais notamment travailler avec Jean Marc Dien, le secrétaire général, à l’élaboration du plan stratégique 2020 – 2030. Je vais également m’investir sur différents projets, notamment sur le développement de l’Association et la collecte de fonds. Bien évidemment, j’exercerai ces missions en lien avec le directeur et les salariés de l’AFH.
Pour finir, j’aimerais vous demander de compléter cette phrase : L’AFH, pour moi, c’est…
….ne plus se sentir seul face à ma maladie
