Aurélie Vaesken est bénévole et secrétaire de l’AFH Nord Pas-de-Calais depuis maintenant plusieurs années. C’est également une force vive de l’événement Hémosport, et c’est dans ce contexte que nous avons pu l’interroger.
AFH : Vous avez été bénévole sur l’événement Hémosport, est-ce que vous pouvez m’en dire plus sur votre rôle lors de l’événement ?
Aurélie : Cela fait un an que je fais partie du bureau du comité NPDC. En septembre 2018, j’ai participé au week-end de formation des bénévoles. Puis peu de temps après, je devenais membre de la commission parents de jeunes enfants. Je suis également dans le groupe Collecte de Fonds.
En octobre 2019, je suis devenue secrétaire du comité Nord pas de Calais.
Cela fait maintenant plusieurs années que j’organise Hémosport avec Emilie Cappelle et Anne Marie Plesums. Ensemble, nous avons réfléchi à la répartition des tâches. Je m’occupe de l’organisation globale, la recherche du lieu, les invitations, la communication sur les réseaux sociaux, auprès des adhérents mais aussi des non-adhérents puis de toute la partie logistique sur place. On a tous été multi-tâches.
AFH : Quels perspectives d’avenir voyez-vous pour cet événement ?
J’aimerai que ça continue de se produire chaque année, que cela s’étende à tous les comités. Éventuellement, Hémosport pourrait se délocaliser : je le vois à l’échelle nationale.
Hémosport est centré sur les enfants et c’est quelque chose qui manque selon moi. D’habitude, les courses sont plus destinées aux adultes, or Hémosport c’est familial, intergénérationnel. Cet événement réunit les malades et les non-malades. C’est un bon moment de convivialité pour les enfants et les familles.
AFH : Quel souvenir général gardez-vous de cette journée ?
Aurélie : Le sourire des enfants après l’effort accompli. C’est de voir autant d’adultes présents pour les enfants.
Par exemple, ma fille qui vit avec une MHR a couru parmi d’autres enfants avec son frère : elle a complètement oublié sa maladie. C’est tous ensemble, unis, sous la même bannière que toutes ces personnes courent.
Les échanges avec les parents mais aussi ceux qui ne connaissent pas la maladie sont riches. Je pense notamment à un groupe de marcheurs qui ne connaissait pas l’hémophilie. Cela permet d’informer, de faire découvrir les MHR.
AFH : Vous verra t-on au congrès national à Lille ?
Bien sûr, c’est évident. Les trois jours sont posés depuis plusieurs semaines. De plus, c’est à domicile ! J’interviens à un atelier le samedi matin.
L’AFH, c’est mon premier engagement concret. La première fois que j’ai assisté à la formation des bénévoles : j’ai apprécié voir que nous sommes tous sur un pied d’égalité. L’AFH, c’est une grande famille : on partage, on échange sur nos expériences.
J’ai trouvé la voie pour ma fille, j’ai trouvé comment aider toutes les personnes atteintes d’une MHR.
Je recommande à 10 000 % de se mobiliser. En tant que secrétaire, j’ai trouvé comment me rendre utile concrètement ; je suis à ma place.
Merci à Aurélie pour son témoignage positif et engagé.